Tandis que l’on estime à environ 250 000 le nombre d’enfants dans le monde qui continuent d'être enrôlés de force comme combattants, le Conseil de sécurité a tenu, le 28 novembre, un débat public sur la protection des enfants dans les conflits armés sur la base du sixième rapport du Secrétaire général sur cette question.
MULTIPOL - Réseau d'analyse et d'information sur l'actualité internationale (http://reseau-multipol.blogspot.com)
29 novembre 2006
REVUE : "Mondialisation et inégalités", Questions internationales (novembre-décembre 2006)
Catherine MAIA
La mondialisation produit-elle des inégalités ou les corrige-t-elle ? Est-elle une chance ou un obstacle au développement ? Qui sont les gagnants et les perdants de ce nouveau capitalisme ? Comment réduire la fracture sociale globale ? Autant de questions auxquelles le dernier numéro de Questions internationales apporte des réponses illustrées par de nombreuses cartes et données.
ACTU : Prorogation du mandat de la force multinationale en Irak
Catherine MAIA
Par sa résolution 1723 (2006) en date du 28 novembre, le Conseil de sécurité a prorogé pour un an, soit jusqu'au 31 décembre 2007, le mandat de la Force multinationale (FMN) sous commandement américain en Irak.
Libellés :
Catherine MAIA
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Crises/Conflits
28 novembre 2006
ACTU : Création d'un tribunal à caractère international au Liban
Catherine MAIA
Le 25 novembre 2006, le gouvernement libanais a entériné les documents relatifs à la création d'un tribunal à caractère international pour juger les présumés coupables de l'assassinat, en février 2005, de l'ancien premier ministre Rafic Hariri. Cette création d’une juridiction spéciale n’a pas pris la forme d’une résolution mais celle d’un échange de lettres entre Beyrouth et le Conseil de sécurité, qui a approuvé le statut du tribunal par consensus. Autre spécificité, la nouvelle juridiction ne sera ni un tribunal international, ni un tribunal mixte, puisqu’elle appliquera exclusivement le droit interne libanais et mettra en oeuvre les incriminations relevant du Code pénal national.
RAPPORT : Le juge Bruguière accuse le Président du Rwanda
Marion JULIA
Les relations diplomatiques entre la France et le Rwanda sont rompues. Le Président du Rwanda, Paul Kagame, accuse la France après avoir été accusé par le juge Bruguière. Et la polémique enfle sur l'enquête du magistrat français...
23 novembre 2006
RAPPORT : L’épidémie mondiale de sida continue de croître
Catherine MAIA
La publication du Rapport annuel 2006 de l’ONUSIDA (Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida) vient rappeler que, loin de régresser, l’épidémie mondiale de sida continue de croître. D’après les chiffres publiés, 39,5 millions de personnes dans le monde vivent actuellement avec le VIH. Pour l’année 2006, ce sont 4,3 millions nouvelles infections qui ont été comptabilisées, dont 2,8 millions en Afrique subsaharienne, tandis que d'importantes augmentations ont également été constatées en Europe orientale et Asie centrale. De nouvelles données démontrent toutefois que les programmes de prévention du VIH obtiennent de meilleurs résultats s'ils sont axés sur les personnes les plus exposées au risque d'infection et s'ils sont adaptés à l'évolution des épidémies nationales.
20 novembre 2006
ACTU : ... mais débordements sanglants au Tchad
Marion JULIA
La crise du Darfour s'étend de plus en plus dans la région du Tchad proche de la zone du Darfour. Des violences intercommunautaires se sont amplifiées au cours de ces dernières semaines, qui portent à plus de 400 morts le nombre de victimes depuis la fin du mois d'octobre.
Libellés :
Crises/Conflits
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Marion JULIA
17 novembre 2006
ACTU : Semblant de compromis au Darfour...
Marion JULIA
Un petit pas vers un déblocage de la situation au Darfour a été franchi jeudi à l'issue de longues réunions de haut niveau à Addis Abeba, sous l'égide du président de l'Union africaine Alpha Oumar Konaré. Khartoum accepterait en effet que l'ONU offre une assistance technique aux troupes de l'Union africaine déployées sur place.
Libellés :
Crises/Conflits
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Marion JULIA
16 novembre 2006
PRESSE : "Amérique latine rebelle"
Catherine MAIA
La doctrine Monroe, en vertu de laquelle, depuis 1823, Washington s'arroge une souveraineté implicite sur la région, ne constitue en rien un mythe. Interventions militaires et occupations se succèdent à un rythme échevelé à Cuba, au Nicaragua, à Porto Rico, en Haïti, au Panamá, au Mexique et ailleurs entre 1903 et 1933, avant de prendre une tournure plus indirecte, mais tout aussi réelle, au cours des années suivantes. L'Amérique latine doit désormais lutter pour sa « seconde libération ». De Cuba au Chili, en passant par l'Amérique centrale, elle entreprend une nouvelle conquête, marquée par des moments d'enthousiasme et d'espoir, des victoires, des tragédies, des «guerres de basse intensité».
La doctrine Monroe, en vertu de laquelle, depuis 1823, Washington s'arroge une souveraineté implicite sur la région, ne constitue en rien un mythe. Interventions militaires et occupations se succèdent à un rythme échevelé à Cuba, au Nicaragua, à Porto Rico, en Haïti, au Panamá, au Mexique et ailleurs entre 1903 et 1933, avant de prendre une tournure plus indirecte, mais tout aussi réelle, au cours des années suivantes. L'Amérique latine doit désormais lutter pour sa « seconde libération ». De Cuba au Chili, en passant par l'Amérique centrale, elle entreprend une nouvelle conquête, marquée par des moments d'enthousiasme et d'espoir, des victoires, des tragédies, des «guerres de basse intensité».
- « Amérique latine rebelle », dossier paru dans Manière de voir, décembre 2006-janvier 2007.
9 novembre 2006
ACTU : Nominations à la tête de l'OMS, du PAM et de l'UIT
Marion JULIA
Deux femmes viennent d'être élues à la tête de l'Organisation mondiale de la Santé et du Programme alimentaire Mondial.
7 novembre 2006
ACTU : Le Viet Nam, 150ème Membre de l’OMC
Anne-Emmanuelle FEUTRIE
Le 7 novembre 2006, le Conseil général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), composé des Ambassadeurs et Représentants permanents auprès de l’Organisation, a approuvé l’accession du Viet Nam.
Ce pays d’Asie du Sud Est qui se réclame du Marxisme-léninisme avait engagé déjà, en 1986, la politique dite du « « Doi Moi » (Renouveau) : ainsi, cette politique mettait fin à la collectivisation des terres pratiquées dans les années soixante au nord, ouvrait l’économie aux investissements étrangers et libéralisait les prix. C’est en 1995 que les préparations en vue de l’accession du Viet Nam à l’OMC ont commencé. La route fut longue pour le Viet Nam qui a notamment dû réduire ses droits de douane ou encore revoir son cadre législatif en matière de propriété intellectuelle afin d’être accord avec les règles multilatérales sur ce sujet.
Le 7 novembre 2006, le Conseil général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), composé des Ambassadeurs et Représentants permanents auprès de l’Organisation, a approuvé l’accession du Viet Nam.
Ce pays d’Asie du Sud Est qui se réclame du Marxisme-léninisme avait engagé déjà, en 1986, la politique dite du « « Doi Moi » (Renouveau) : ainsi, cette politique mettait fin à la collectivisation des terres pratiquées dans les années soixante au nord, ouvrait l’économie aux investissements étrangers et libéralisait les prix. C’est en 1995 que les préparations en vue de l’accession du Viet Nam à l’OMC ont commencé. La route fut longue pour le Viet Nam qui a notamment dû réduire ses droits de douane ou encore revoir son cadre législatif en matière de propriété intellectuelle afin d’être accord avec les règles multilatérales sur ce sujet.
ACTU : Jacques Chirac décore Shirin Ebadi de la Légion d’Honneur
Catherine MAIA
Alors que le dossier nucléaire iranien tend à éclipser la question des droits humains dans ce pays, Jacques Chirac a remis, lundi 6 novembre 2006, les insignes de commandeur de la Légion d'Honneur à l'avocate iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix 2003, afin de saluer son action en faveur des droits de la personne et de la démocratie.
Alors que le dossier nucléaire iranien tend à éclipser la question des droits humains dans ce pays, Jacques Chirac a remis, lundi 6 novembre 2006, les insignes de commandeur de la Légion d'Honneur à l'avocate iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix 2003, afin de saluer son action en faveur des droits de la personne et de la démocratie.
5 novembre 2006
ACTU : Condamnation à la peine capitale de Saddam Hussein
Catherine MAIA
Le verdict vient de tomber en ce 5 novembre 2006 : l'ancien président irakien a été condamné à la peine capitale par pendaison par le Haut tribunal pénal irakien pour le massacre de 148 villageois chiites à Doujaïl en 1982. L'ex-président du Tribunal révolutionnaire, Awad Ahmed Al-Bandar, a également été condamné à mort. L'ancien vice-président irakien, Taha Yassine Ramadan, a été condamné, quant à lui, à la prison à vie. Trois anciens dirigeants locaux du parti Baas ont été condamnés à 15 ans de prison, un quatrième a été acquitté.
Le verdict vient de tomber en ce 5 novembre 2006 : l'ancien président irakien a été condamné à la peine capitale par pendaison par le Haut tribunal pénal irakien pour le massacre de 148 villageois chiites à Doujaïl en 1982. L'ex-président du Tribunal révolutionnaire, Awad Ahmed Al-Bandar, a également été condamné à mort. L'ancien vice-président irakien, Taha Yassine Ramadan, a été condamné, quant à lui, à la prison à vie. Trois anciens dirigeants locaux du parti Baas ont été condamnés à 15 ans de prison, un quatrième a été acquitté.
ACTU : Sommet Chine-Afrique (3-5 novembre 2006)
Catherine MAIA
Pékin accueille ce week-end, 48 dirigeants africains pour un sommet qui reflète l'influence politique et économique croissante de la Chine sur le continent noir. "Depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949, le sommet de Pékin est la plus importante conférence internationale organisée par la Chine", a affirmé le porte-parole du ministère chinois des Affaires Étrangères Liu Jianchao.Entre la Chine et l'Afrique, c'est dèjà une vieille histoire qui remonte au lendemain de la révolution maoïste.
Durant un demi-siècle, Pékin a multiplié les projets d'aide au développement du continent, finançant et construisant de grands projets d'infrastructure. L’ouverture économique de la Chine et son besoin de diversifier ses sources d'approvisionnement afin d'assurer la poursuite de sa croissance ont désormais modifié la donne, ce que démontrent les quelques 2500 accords commerciaux séparés qui devraient être discutés ce week-end.
Pékin accueille ce week-end, 48 dirigeants africains pour un sommet qui reflète l'influence politique et économique croissante de la Chine sur le continent noir. "Depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949, le sommet de Pékin est la plus importante conférence internationale organisée par la Chine", a affirmé le porte-parole du ministère chinois des Affaires Étrangères Liu Jianchao.Entre la Chine et l'Afrique, c'est dèjà une vieille histoire qui remonte au lendemain de la révolution maoïste.
Durant un demi-siècle, Pékin a multiplié les projets d'aide au développement du continent, finançant et construisant de grands projets d'infrastructure. L’ouverture économique de la Chine et son besoin de diversifier ses sources d'approvisionnement afin d'assurer la poursuite de sa croissance ont désormais modifié la donne, ce que démontrent les quelques 2500 accords commerciaux séparés qui devraient être discutés ce week-end.
RAPPORT : Publication du premier rapport de l'ONU sur les enfants et le conflit en Côte d’Ivoire
Catherine MAIA
Le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a rendu public, le1er novembre, son premier rapport sur « Les enfants et le conflit en Côte d’Ivoire » (ONU, Doc. S/2006/835). Le rapport, établi en vertu du mécanisme de surveillance et de communication de l’information instauré par la résolution 1612 (2005) du Conseil de sécurité, a pour objectif de rendre compte, pour la période allant de janvier 2005 à septembre 2006, de l’ensemble des violations graves des droits de l’enfant souvent caractéristiques des périodes d’hostilités armées.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a rendu public, le1er novembre, son premier rapport sur « Les enfants et le conflit en Côte d’Ivoire » (ONU, Doc. S/2006/835). Le rapport, établi en vertu du mécanisme de surveillance et de communication de l’information instauré par la résolution 1612 (2005) du Conseil de sécurité, a pour objectif de rendre compte, pour la période allant de janvier 2005 à septembre 2006, de l’ensemble des violations graves des droits de l’enfant souvent caractéristiques des périodes d’hostilités armées.
NOTE : L’appel de M. Pascal Lamy en faveur d’un nouveau « consensus de Genève »
Anne-Emmanuelle FEUTRIE
Le 30 octobre 2006, à l’occasion de la Conférence Emile Noël à la Faculté de droit de l’Université de New York, Pascal Lamy, le Directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) a appelé à l’émergence d’un « consensus de Genève » afin de « mettre le commerce au service du développement ». Tandis que le « consensus de Washington » prescrit 10 recommandations d’inspiration libérale aux économies en difficulté, le « consensus de Genève » évoqué par M. Lamy se caractériserait en revanche par la part d’intervention non négligeable laissée aux Gouvernements nationaux et aux Institutions internationales, dont l’OMC. La « main invisible » serait en quelque sorte guidée par ces derniers. Ainsi, il reviendrait aux Gouvernements de diffuser un peu plus largement les bénéfices issus de la libéralisation du commerce, aux Organisations internationales en général d’achever la « décolonisation économique » et à l’OMC de corriger les déséquilibres persistant au sein des règles commerciales.
Le 30 octobre 2006, à l’occasion de la Conférence Emile Noël à la Faculté de droit de l’Université de New York, Pascal Lamy, le Directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) a appelé à l’émergence d’un « consensus de Genève » afin de « mettre le commerce au service du développement ». Tandis que le « consensus de Washington » prescrit 10 recommandations d’inspiration libérale aux économies en difficulté, le « consensus de Genève » évoqué par M. Lamy se caractériserait en revanche par la part d’intervention non négligeable laissée aux Gouvernements nationaux et aux Institutions internationales, dont l’OMC. La « main invisible » serait en quelque sorte guidée par ces derniers. Ainsi, il reviendrait aux Gouvernements de diffuser un peu plus largement les bénéfices issus de la libéralisation du commerce, aux Organisations internationales en général d’achever la « décolonisation économique » et à l’OMC de corriger les déséquilibres persistant au sein des règles commerciales.
4 novembre 2006
OUVRAGE : S. Gandolfi, P. Meyer-Bisch, V. Topanou, L'éthique de la coopération internationale et l'effectivité des droits humains
Catherine MAIA
Les objectifs de ce colloque, outre l'étude de l'influence des droits humains effectifs sur la coopération internationale et sur les partenariats, étaient de comparer les politiques des ONG, des Etats et des entreprises en la matière, d'élaborer une pédagogie du développement, et de fixer des objectifs, notamment dans le domaine culturel, pour l'amélioration de la coopération internationale, qui appelle des droits et des responsabilités réelles, et non un simple élan de générosité.
Les objectifs de ce colloque, outre l'étude de l'influence des droits humains effectifs sur la coopération internationale et sur les partenariats, étaient de comparer les politiques des ONG, des Etats et des entreprises en la matière, d'élaborer une pédagogie du développement, et de fixer des objectifs, notamment dans le domaine culturel, pour l'amélioration de la coopération internationale, qui appelle des droits et des responsabilités réelles, et non un simple élan de générosité.
OUVRAGE : A. Bindjouli Bindjouli, L'Afrique noire face aux pièges de la mondialisation
Catherine MAIA
Pour identifier les causes du désastre négro-africain, ce livre retrace la longue marche du continent noir vers la pauvreté. A la lumière cette filature, il apparaît qu'il y eut confusion d'une part entre décolonisation et indépendance et d'autre part entre développement et immobilisme. Cet ouvrage décrit les moyens nécessaires pour vaincre l'injustice, le sous-développement et la pauvreté dans lesquels les peuples d'Afrique noire ont été plongés par les stratèges de l'Occident et les élites africaines.
Pour identifier les causes du désastre négro-africain, ce livre retrace la longue marche du continent noir vers la pauvreté. A la lumière cette filature, il apparaît qu'il y eut confusion d'une part entre décolonisation et indépendance et d'autre part entre développement et immobilisme. Cet ouvrage décrit les moyens nécessaires pour vaincre l'injustice, le sous-développement et la pauvreté dans lesquels les peuples d'Afrique noire ont été plongés par les stratèges de l'Occident et les élites africaines.
2 novembre 2006
RAPPORT : Une facture de 5 500 milliards d'euros pour le réchauffement climatique
Catherine MAIA
C’est un rapport coup de poing sur le réchauffement climatique qu'a présenté, le 30 octobre, l’ancien responsable des études économiques de la Banque Mondiale, Nicholas Stern. Cette étude de 700 pages, commandée il y a un an par le gouvernement britannique de Tony Blair, marque la première contribution de poids d’un économiste de renom sur les répercussions d'un phénomène jusque là réservé aux scientifiques et aux défenseurs de l’environnement. Le constat est des plus inquiétants : si les gouvernements ne prennent aucune mesure dans les dix prochaines années pour diminuer les émissions des gaz à effet de serre – en particulier les pays les plus polluants, les États-Unis et la Chine – le réchauffement climatique pourrait provoquer à lui seul la pire récession mondiale jamais connue. Il rendrait de grandes parties du globe inhabitables, provoquerait le déplacement de près de 200 millions de personnes, la disparition de 40% des espèces vivantes, sans parler des sécheresses et des inondations à grande échelle. Coût total de la facture : 5 500 milliards d’euros, soit plus que les deux Guerres Mondiales cumulées, ce qui pourrait entraîner une récession plus grave encore que celle de la Grande Dépression de 1929.
C’est un rapport coup de poing sur le réchauffement climatique qu'a présenté, le 30 octobre, l’ancien responsable des études économiques de la Banque Mondiale, Nicholas Stern. Cette étude de 700 pages, commandée il y a un an par le gouvernement britannique de Tony Blair, marque la première contribution de poids d’un économiste de renom sur les répercussions d'un phénomène jusque là réservé aux scientifiques et aux défenseurs de l’environnement. Le constat est des plus inquiétants : si les gouvernements ne prennent aucune mesure dans les dix prochaines années pour diminuer les émissions des gaz à effet de serre – en particulier les pays les plus polluants, les États-Unis et la Chine – le réchauffement climatique pourrait provoquer à lui seul la pire récession mondiale jamais connue. Il rendrait de grandes parties du globe inhabitables, provoquerait le déplacement de près de 200 millions de personnes, la disparition de 40% des espèces vivantes, sans parler des sécheresses et des inondations à grande échelle. Coût total de la facture : 5 500 milliards d’euros, soit plus que les deux Guerres Mondiales cumulées, ce qui pourrait entraîner une récession plus grave encore que celle de la Grande Dépression de 1929.
1 novembre 2006
ACTU : La Corée du Nord accepte de revenir à la table des pourparlers à Six
Marine CORGIE
Après trois semaines de crispation internationale suite à l’essai nucléaire nord-coréen, le 9 octobre dernier, le régime de Kim Jong Il a finalement accepté, mardi 31 octobre, de revenir à la table des négociations à Six, aux côtés de la Chine, des Etats-Unis, de la Russie, du Japon et de la Corée du Sud.
Après trois semaines de crispation internationale suite à l’essai nucléaire nord-coréen, le 9 octobre dernier, le régime de Kim Jong Il a finalement accepté, mardi 31 octobre, de revenir à la table des négociations à Six, aux côtés de la Chine, des Etats-Unis, de la Russie, du Japon et de la Corée du Sud.
RAPPORT : La faim progresse dans un monde plus riche
Catherine MAIA
Dix ans après le Sommet mondial de l'alimentation au cours duquel les chefs d'État et de gouvernement de 185 pays s'étaient donnés pour objectif de réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde d'ici à 2015, le rapport annuel publié, lundi 30 octobre, par la FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) ne montre aucune amélioration. Les chiffres ont au contraire augmenté pour atteindre aujourd’hui 854 millions de personnes sous-alimentées dans le monde – c’est-à-dire disposant de moins de 1900 calories par jour –, dont 820 millions dans les pays en développement. Derrière la médiocrité de ces résultats se cachent d'importantes disparités régionales puisque, si l’Amérique latine, l'Asie et le Pacifique ont globalement connu des progrès réels, le nombre des personnes sous-alimentées a augmenté au Proche-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne.
Dix ans après le Sommet mondial de l'alimentation au cours duquel les chefs d'État et de gouvernement de 185 pays s'étaient donnés pour objectif de réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde d'ici à 2015, le rapport annuel publié, lundi 30 octobre, par la FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) ne montre aucune amélioration. Les chiffres ont au contraire augmenté pour atteindre aujourd’hui 854 millions de personnes sous-alimentées dans le monde – c’est-à-dire disposant de moins de 1900 calories par jour –, dont 820 millions dans les pays en développement. Derrière la médiocrité de ces résultats se cachent d'importantes disparités régionales puisque, si l’Amérique latine, l'Asie et le Pacifique ont globalement connu des progrès réels, le nombre des personnes sous-alimentées a augmenté au Proche-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne.
- Lire le Rapport 2006 sur le site de la FAO.
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